Description
Résumé :
Jérusalem apparaît d’abord comme le lieu où se concentrent de multiples conflits, hérités d’une très longue histoire et chargés de symboles. Mais c’est aussi une ville, avec sa sociologie, sa démographie, sa gouvernance, dont la singularité n’interdit pas que l’on en fasse un objet d’analyse. Alors que Jérusalem, trois fois Ville Sainte, proclamée capitale éternelle par l’Etat d’Israël, est au cœur d’un conflit religieux, politique et médiatique, ses transformations contemporaines montrent une image contrastée.
Singulière au plan géopolitique, elle est cependant, comme d’autres villes, au cœur d’un processus de reconquête et de spéculation. Celui-ci s’effectue principalement à des fins religieuses et conforte la séparation entre Israéliens juifs et palestiniens de Jérusalem ou d’Israël, au détriment de la mixité urbaine et sociale. En appuyant l’analyse des transformations de la ville sur un socle historique, l’ouvrage aborde tour à tour la sociologie et la démographie de Jérusalem-Ouest depuis 1948, sa gouvernance et la transformation de son image urbaine tournée vers le tourisme religieux et les classes aisées.
Jérusalem-Est, quant à elle, apparaît de plus en plus isolée et comme une ville périphérique. L’ouvrage montre de façon réaliste les récentes évolutions sociologiques, économiques et urbaines, et une inexorable tendance au repli, malgré la volonté politique et nationale de faire de la ville une capitale internationale.