Description
Pour éclairer le débat sur l’opportunité d’une législation favorable à l’euthanasie ou au suicide assisté dans un contexte politique où le président de la République en a fait l’un des sujets de société dont il souhaite marquer son quinquennat. La volonté de maîtriser sa mort en sollicitant un médecin pour mettre un terme à une existence estimée ” indigne d’être vécue ” suscite à juste titre des controverses.
Qu’en est-il en effet de l’urgence de légiférer de la mort médicalisée alors que la première revendication de nombre de personnes malades ou atteintes de handicaps est d’être reconnues dans le droit de vivre leur vie dans la dignité d’une vie en société ? Ce livre, s’appuyant sur une argumentation enracinée dans l’expérience des soignants engagés auprès des personnes en fin de vie, propose de s’interroger sur notre confrontation à la finitude humaine et aux défis, pour soi et les autres, du grand âge, des pertes d’autonomie, de la vie en établissement, des handicaps évolutifs ou des maladies chroniques dont on ne guérit pas.
La mort ne relève plus seulement du registre religieux, elle s’est laïcisé puis médicalisée, faisant désormais objet de débats politiques relatifs aux droits des personnes. Dans la continuité de son livre Une éthique pour temps de crise, l’auteur a, au-delà du souci de contribuer à l’intelligibilité de circonstances humaines et sociales difficiles, celui de favoriser une approche démocratique des vulnérabilités qui justifient une démarche exigeante en termes de dignité, de respect et de justice.
Qu’en est-il en effet de l’urgence de légiférer de la mort médicalisée alors que la première revendication de nombre de personnes malades ou atteintes de handicaps est d’être reconnues dans le droit de vivre leur vie dans la dignité d’une vie en société ? Ce livre, s’appuyant sur une argumentation enracinée dans l’expérience des soignants engagés auprès des personnes en fin de vie, propose de s’interroger sur notre confrontation à la finitude humaine et aux défis, pour soi et les autres, du grand âge, des pertes d’autonomie, de la vie en établissement, des handicaps évolutifs ou des maladies chroniques dont on ne guérit pas.
La mort ne relève plus seulement du registre religieux, elle s’est laïcisé puis médicalisée, faisant désormais objet de débats politiques relatifs aux droits des personnes. Dans la continuité de son livre Une éthique pour temps de crise, l’auteur a, au-delà du souci de contribuer à l’intelligibilité de circonstances humaines et sociales difficiles, celui de favoriser une approche démocratique des vulnérabilités qui justifient une démarche exigeante en termes de dignité, de respect et de justice.