Description
Nos sociétés n’ont jamais été tant confrontées à la dépendance et à l’addiction : comment penser ces situations de grande fragilité ? Dans quelle spirale infernale l’addiction entraîne-t-elle ? Comment la toxicité de l’objet peut-elle se présenter comme ce qui apaiserait la douleur et pourrait la circonscrire ? Nathalie Sarthou-Lajus propose ici pour la première fois un regard philosophique sur la dépendance et sur sa maladie, l’addiction.
Dans cette perspective, elle pense l’endettement fondamental de celui qui est livré à l’addiction. Mais ne faut-il pas distinguer aussi dans toute situation de dépendance celle qui sont toxiques de celles qui peuvent être fécondes ? celles qui nous enferment ou celles qui nous libèrent en nous ouvrant à l’autre ? Car il existe bien une dépendance heureuse, celle qui nous relie, celle que notre époque peut revisiter notamment en lien avec le soin.
Il s’agit aujourd’hui d’en penser les conditions.